« Convaincu que l’union fait la force, j’ai depuis longtemps su comprendre le potentiel des Sociétés Mutuelles de Services Agricoles (SMSA). Aussi, après mon diplôme à l’université du Kef, j’ai décidé d’en créer une dans ma région » monde ».

Parole d’agripreneur

Les Organisations Professionnelles Agricoles (OPA) et les Sociétés Mutuelles de Services Agricoles (SMSA), héritières des Coopératives de Services Agricoles (CSA) ont un fonctionnement coopératif qui n’exclut pas un rôle commercial.

En revanche, la loi empêche les Groupements de Développement Agricole (GDA) de mener des actions à caractère commercial.

L’agriculture biologique est en plein essor en Tunisie, essentiellement pour l’export. Mais le marché national constitue un gros potentiel à investir.

Un taux d’adhésion encore faible

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Les regroupements d’agriculteurs souffrent d’une image négative car, dans l’inconscient collectif, ce type de structure évoque encore trop souvent la période collectiviste.

C’est pourquoi seulement 4 % des agriculteurs sont regroupés, un chiffre en constante augmentation car ils prennent conscience des avantages à entreprendre en collectif avec un défi : une gouvernance plus participative de ces structures.

Les services des
SMSA

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Les services que peuvent rendre les SMSA aux agriculteurs se développent rapidement : du prêt de matériel, au conseil technique en passant par l’appui à la valorisation et à l’exportation.
Ils ont un rôle important pour accompagner les agriculteurs
à se tourner vers l’agriculture durable.

Morcellement

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