« En période de production, beaucoup de tomates étaient perdues. C’est pourquoi j’ai décidé de faire un partenariat avec un groupement de femmes pour produire des tomates séchées ».
LA TRANSFORMATION DE NOS PRODUITS DU TERROIR
Les Organisations Professionnelles Agricoles (OPA) et les Sociétés Mutuelles de Services Agricoles (SMSA), héritières des Coopératives de Services Agricoles (CSA) ont un fonctionnement coopératif qui n’exclut pas un rôle commercial.
En revanche, la loi empêche les Groupements de Développement Agricole (GDA) de mener des actions à caractère commercial.
L’agriculture biologique est en plein essor en Tunisie, essentiellement pour l’export. Mais le marché national constitue un gros potentiel à investir.

La chaîne de valeur de la tomate séchée
Cette chaîne de valeur est marquée par une forte demande de l’Europe.
78% des exportations actuelles sont réalisées avec l’Italie mais d’autres pays comme l’Allemagne sont aussi acheteurs.
Une opportunité évidente à saisir quand on sait que la demande est encore plus forte que l’offre.
La transformation comme plus-value
Le faible niveau de transformation concerne la plupart des producteurs qui à de rares exceptions près n’ont pas encore adopté la culture de la transformation (et de la commercialisation) au sein des leurs exploitations.
Par exemple, la tomate est pour l’essentiel transformée en double concentré de tomate tandis que les autres produits dérivés sont fabriqués en très faible quantité (tomates pelées, coulis de tomate, tomate séchée, tomate en poudre etc.).


Les femmes dans
l’agriculture tunisienne
Les femmes rurales représentent actuellement 35 % de la population féminine totale, soit environ 58 % de la main-d’œuvre rurale. L’agriculture est l’une des premières sources d’emploi et de revenus pour les femmes
avec 17 % des femmes employées dans
le secteur de l’agriculture.
La femme rurale est un maillon essentiel de l’économie familiale qui contribue à la réalisation de la sécurité alimentaire en Tunisie. Un rôle encore largement sous-estimé.
Et si être agripreneur, c’était développer mon territoire ?


